En 2021, les Français en ont acheté près de 6 millions de sapins naturels (source : étude Kantar, « Rapport sapin de Noël 2021 », mars 2022). Ainsi, la tradition du « vrai » sapin de noël perdure ! Pourtant, on ne peut denier que l’idée d’abattre un véritable arbre de Noël chaque année ne semble pas très durable. Et nous savons tous que les pesticides toxiques sont un problème majeur dans l’agriculture. Il fallait donc se poser la question : les vrais arbres de Noël sont-ils mauvais pour l’environnement ?
C’est la période de l’année la plus propice au gaspillage !
En général, nous achetons, consommons, voyageons et gaspillons davantage pendant le mois de décembre. Ce qui contribue à une empreinte carbone globale supérieure de 6 % à celle du reste de l’année.
Et l’un des éléments reconnus de cet impact environnemental est le sapin de Noël : Après plusieurs années de croissance, nous abattons les arbres pour décorer nos maisons pendant quelques semaines seulement, pour les jeter ensuite – la plupart du temps dans des décharges locales.
Et les vrais arbres de Noël qui ne sont pas recyclés correctement et qui sont plutôt envoyés dans des décharges ont une empreinte carbone importante. Là, l’arbre se décompose et produit du méthane, un gaz inodore qui représente une menace importante pour la santé humaine et le climat. Mais ce n’est pas tout.
Les pratiques non-éthiques causent des dommages
De nombreuses personnes pensent que les vrais arbres de Noël proviennent de forêts sauvages et que cela contribue à la déforestation. Cependant, comme tous les produits agricoles de consommation, les sapins sont mis en terre pour cet usage, comme le précise l’Association Française du Sapin de Noël Naturel (AFSNN, oui, cela existe). Il existe donc des champs de sapins de Noël constitués d’arbres plantés dédiés uniquement à servir de sapin de noël.
D’autre part, de nombreuses exploitations d’arbres de Noël réels utilisent encore des pesticides toxiques qui sont nocifs pour l’environnement. Il s’agit là de l’un des plus grands problèmes auxquels est confrontée l’industrie, voire l’ensemble de l’agriculture.
Dans la production d’arbres de Noël, l’utilisation de carburant est la principale cause d’émissions de gaz à effet de serre. Un tracteur ou un camion de livraison libère entre 9 et 10 kg de dioxyde de carbone pour chaque gallon d’essence ou de diesel utilisé.
Toutefois, la bonne nouvelle est que les arbres absorbent et stockent le carbone pendant leur croissance, ce qui contribue à réduire et à compenser les émissions provenant des opérations. À la récolte, environ 50 % du poids sec du bois de l’arbre est représenté par du carbone. En fait, les estimations montrent que les conifères de la hauteur moyenne d’un arbre de Noël stockent environ 9 kg (20 lb) de dioxyde de carbone dans leurs tissus au-dessus du sol et probablement la même quantité dans leurs racines sous terre.
L’achat d’un véritable arbre de Noël permet de soutenir les producteurs d’arbres locaux et de contribuer au maintien de forêts saines pour la prochaine génération.
Les sapins de Noël artificiels sont plus nocifs pour l’environnement que les vrais sapins de Noël
On croit à tort que les arbres artificiels sont l’alternative écologique aux vrais arbres. Pourtant, les arbres artificiels sont tout aussi mauvais – et souvent pires – pour l’environnement. La plupart des arbres artificiels sont fabriqués en PVC, ou chlorure de polyvinyle. Celui-ci contient des additifs toxiques, tels que le cadmium et le plomb, et l’OMS le classe définitivement comme « cancérogène connu pour l’homme ».
En outre, les arbres artificiels étant inflammables, de nombreuses entreprises appliquent des retardateurs de flamme, connus pour leur toxicité neurologique et leurs effets cancérigènes, entre autres. Selon les chiffres du Carbon Trust, environ 66 % des émissions liées à la fabrication de tout type d’arbres en plastique proviennent du pétrole à forte intensité carbonique utilisé pour les fabriquer, et environ 25 % des émissions proviennent de l’ensemble du processus de fabrication.
Le Carbon Trust estime également qu’un arbre artificiel de 2 mètres de haut produit environ 40 kg de CO2, soit deux fois plus qu’un vrai arbre de Noël, même en tenant compte de la production de méthane s’il finit dans une décharge.
Notre constat final sur les sapins de Noël
En fin de compte, vous ne commencez à voir une réduction de cet impact qu’en utilisant un arbre artificiel pendant 10 ans ou plus avant qu’il ne devienne un meilleur choix qu’un vrai arbre de Noël chaque année.
En revanche, un vrai sapin de Noël de même taille met entre cinq et dix ans à atteindre sa taille maximale. Pendant cette période, l’arbre absorbe le CO2 présent dans l’atmosphère, ce qui contribue à compenser le réchauffement de la planète et le changement climatique. Donc, en général, les vrais arbres de Noël ont vraiment moins d’impact sur l’environnement que les arbres artificiels, surtout lorsque les arbres sont replantés après les fêtes.
Source d’origine : https://impactful.ninja/are-real-christmas-trees-bad-for-the-environment/
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