De nos jours, la plupart des gens mettent l’accent sur les extrêmes lorsqu’ils parlent de manger de la viande ; soit ils le font, soit ils ne le font pas. Toutefois, éviter la consommation d’aliments d’origine animale est un choix de plus en plus courant pour un groupe important de personnes. Ainsi, selon une étude réalisée par Ifop en 2020, un quart des Français déclare limiter leur consommation de viande. Face à ces prises de conscience, de nouveaux « modes de vie » sont apparus tels que le végétalisme, végétarisme, flexitarisme… Et le dernier en date « l’omnivore social ».
Végétarien à la maison, carnivore en ville
Pour les personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas adhérer à un mode de vie entièrement végétarien, il existe une autre option, et ce n’est pas le flexitarisme…
C’est dans le magazine Bon Appétit que Ali Francis, rédactrice en chef, a inventé l’expression « omnivore social« . Une expression qu’elle définit comme une personne qui ne mange pas de viande chez elle mais qui se laisse tenter au restaurant ou lors de repas chez des proches.
Selon Francis, il existe deux raisons pour lesquelles certaines personnes adoptent le mode de vie de l’omnivore social.
- Certaines le font pour équilibrer leur amour de la viande et leurs préoccupations en matière d’environnement et de bien-être (animal et humain).
- D’autres le font parce que les repas à base de viande sont culturellement ou socialement significatifs dans leur cercle d’amis et de famille.
Toutefois, ce mode de vie alimentaire présente également certaines similitudes avec le flexitarisme. Combinaison des mots « flexible » et « végétarien », ce mode de vie a été développé par la diététicienne Dawn Jackson Blatner pour rendre le végétarisme moins intimidant pour le commun des mortels. À l’instar des omnivores sociaux, les flexitariens suivent principalement un régime à base de plantes et sans viande, mais consomment occasionnellement des produits d’origine animale à leur gré.
Ces mouvements émergents offre une forte marge de maneuvre pour les personnes qui souhaitent améliorer leur régime alimentaire mais qui ne peuvent pas s’engager pleinement dans un mode de vie sans viande.
Des nouvelles attentes à l’égard de la consommation de viande
Malgré l’essor du végétarisme, la viande reste un élément crucial du régime alimentaire américain, et de nombreuses données le prouvent. Selon un sondage réalisé par Ipsos en 2021, 89 % des personnes interrogées ont déclaré que la viande jouait un rôle important dans leurs habitudes alimentaires, et 59 % d’entre elles ont associé la consommation de viande au mode de vie américain.
En ce qui concerne les raisons invoquées par les personnes interrogées pour réduire leur consommation de viande, les inquiétudes concernant les problèmes de santé futurs arrivent en tête, tandis que les préoccupations relatives à l’impact environnemental de la consommation de viande arrivent en deuxième position. Ainsi, alors que le nombre de personnes ne mangeant pas de viande semble augmenter, le taux de végétarisme est resté le même au cours des deux dernières décennies, avec environ 5 % de personnes revendiquant l’étiquette de végétarien.
Ceci est dû au fait que de nombreuses personnes ont décidé de tracer leur propre voie en matière de mode de vie alimentaire.
Vous croyez en un monde meilleur ?
Vous souhaitez le mettre en pratique au quotidien et donner envie aux autres de vous rejoindre ?
Alors luttez avec nous contre l’infobésité et son biais de négativité en partageant cet article ! Indiquez nous aussi toute initiative remarquable à faire connaître au plus grand nombre.
Contribuez avec nous dès aujourd’hui à une information optimiste, zéro greenwashing et qui prouve que des moyens concrets d’agir existent pour rendre toujours plus belle notre chère planète 🙂
Nous soutenir c’est simple : Likez, commentez et partagez la bonne parole !