Environ 12 millions de tonnes de plastique sont rejetés dans les océans chaque année. Pourtant, les études et enquêtes faites à ce sujet ne détectent qu’environ un pour cent de ce déluge.
Des scientifiques de l’Institut royal néerlandais de recherche sur la mer (NIOZ) pensent avoir trouvé une “pièce du puzzle” : les bactéries les dévorent.
Comment ce phénomène est t-il possible ?
Lorsque le plastique pénètre dans l’océan, la lumière du soleil le dégrade en “petits morceaux”, explique Maaike Goudriaan, doctorante au NIOZ.
Il est ensuite dévoré par la bactérie insecte Rhodococcus ruber, qui le digère et excrète du dioxyde de carbone.
“C’est la première fois que nous prouvons de cette manière que les bactéries digèrent réellement le plastique en CO2 et autres molécules”, déclare Goudriaan.
“Ce n’est certainement pas une solution au problème du plastique dans nos océans. Il s’agit toutefois d’une autre partie de la réponse à la question de savoir où est passé tout le ‘plastique manquant’ dans les océans.”
Quelle proportion de plastique dans l’océan est détruites par les bactéries ?
Des chercheurs ont récemment mené des tests en laboratoire pour nourrir des bactéries avec du plastique dans de l’eau de mer traitée, afin de vérifier leur théorie.
Selon les scientifiques, les bactéries seraient en mesure de décomposer environ 1% du plastique disponible chaque année, vraisemblablement dans l’océan. Cependant, cette estimation serait potentiellement sous-évaluée, selon les dires de M. Goudriaan.
Davantage de recherches seront nécessaires pour déterminer la quantité exacte de plastique que les bactéries sont capables de décomposer dans l’océan.
Des études antérieures ont démontré que les bactéries naturelles peuvent ingérer la pollution dans les lacs, limitant ainsi la propagation de produits chimiques artificiels qui ravagent les écosystèmes locaux. En 2020, des chercheurs allemands ont également découvert une souche de bactérie capable de décomposer certaines formes de plastique.
En outre, une nouvelle technologie alimentée par l’énergie solaire est désormais capable de convertir les déchets plastiques en carburants et cosmétiques durables.
Le plastique, un fleau éternel pour notre Terre ?
Malgré cette avancée, le plastique reste l’un des plus grands fléaux pour l’environnement. Même si les bactéries peuvent ingérer environ 1% du plastique océanique, les 99% restants ont des conséquences dévastatrices sur la faune et la flore. Plus de 90% des oiseaux de mer du monde ont ingéré du plastique, tandis que cette matière indomptable met des millions d’années à se décomposer. Sur les 10 milliards de tonnes de plastique produites, 6 milliards se retrouvent dans des décharges ou polluent l’environnement.
Enfin, bien que le recyclage puisse contribuer à atténuer certains des pires effets du plastique, un rapport publié en 2022 par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a révélé que seulement 9% des plastiques sont recyclés avec succès.
Toutefois, finissons, sur une note positif et guardons espoir ! Comme évoqué brièvement dans cette article, de nouvelles technologies durables peuvent nous aider à réduire l’impact négatif du plastique sur notre planète. Et en faisant tous un petit geste, comme le recyclage, nous pouvons contribuer à atténuer les effets du plastique sur notre environnement. Ensemble, nous pouvons travailler à préserver notre belle planète pour les générations futures.
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