La Fast Fashion d’occasion est-elle vraiment plus responsable ?
La question fait débat alors que de plus en plus de modèles d’économie circulaire pointent du doigt la surproduction et la surconsommation de la fast fashion. En fin d’année, un grand acteur de la seconde main prend la décision radicale de rompre les liens avec la fast fashion.
De nombreuses études ont montré que les utilisateurs de plateformes d’occasion revendent des biens d’occasion pour augmenter leur pouvoir d’achat sur le marché du neuf, alors que les jeunes générations peuvent y voir un moyen d’acheter un grand nombre d’articles bon marché, quelle que soit leur taille, leur coupe ou sinon, car vous avez la possibilité de les revendre facilement.
Les problèmes liés à la surproduction engendrée par la fast fashion, chère à ces jeunes générations, sont aujourd’hui pointés du doigt par de nombreux acteurs de la mode durable. Une question qui répond aux critiques désormais récurrentes selon lesquelles la seconde main participe à l’achat effréné d’articles de mode issus de la fast fashion.
Rompre avec la fast fashion
Vestiaire Collective est le premier acteur de seconde main engagé à construire un avenir plus durable. La plateforme de revente d’articles et d’accessoires de mode haut de gamme a annoncé son intention d’interdire les marques de fast fashion de sa boutique en ligne, citant “le plus grand défi de l’industrie de la mode” pour justifier sa décision. “Mettre l’accent sur les ‘déchets de la mode rapide’. L’objectif ? S’assurer que la charge environnementale de la mode rapide est considérablement réduite.
Vestiaire Collective affirme sans équivoque que trois produits de fast fashion sur cinq finissent à la décharge et finissent sur le continent africain. Les constats que la plateforme ne voulait pas voir se sont poursuivis, prenant la décision radicale de rompre avec les marques concernées.
Comme l’a expliqué Vestiaire Collective à FashionUnited, le travail ne doit pas se faire du jour au lendemain. Le premier lot de marques de fast fashion interdites sur les plateformes de seconde main, dont Shein, Asos, Boohoo, Missguided, Nasty Gal, Pretty Little Things…
Contre la surproduction
D’après ce que nous comprenons, l’initiative vise à réduire les déchets causés par la fast fashion. Certains abonnés de la plateforme et certains abonnés Instagram ne semble pas forcément comprendre l’enjeu, arguant que l’occasion peut prolonger la durée de vie desdits vêtements. Oui, répondent les autres followers tant que vous n’utilisez pas toujours l’excuse de la revente facile pour acheter plus de vêtements.
Pourtant, une poignée de personnes, apparemment sorties de nulle part, ont découvert que la fast fashion est (également) disponible sur les sites de créateurs et de revente de luxe, mais dans l’ensemble, l’annonce a été bien accueillie. En 2021, un rapport soumis par Thredup estimait que le marché mondial de l’occasion, alors estimé à 36 milliards de dollars, devrait au moins doubler pour atteindre 77 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.
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