La consommation de yaourts en France augmente depuis 20 ans au rythme soutenu de 5% par an. Chaque français en consomme environ 163 pots par an soit environ 21 kg de yaourt par habitant. A l’échelle du pays c’est près d’un million de tonnes de yaourts engloutis et des besoins astronomiques en lait d’origine animale. Sauf que ce lait est principalement issu de l’exploitation des vaches laitières.
C’est pourquoi nous vous présentons ce jour Wilk. Cette entreprise a mis au point le premier procédé de fabrication de yogourt au monde à base de matières grasses laitières issues de cultures cellulaires.
C’est-à -dire, un yaourt laitier sans aucune violence animale. Le yaourt a déjà été testé par des laboratoires tiers et approuvé par un groupe test de consommateurs.
Le lait végétal n’est pas la seule solution pour limiter l’impact environnemental de l’industrie laitière
Cette foodtech israélienne utilise des matières grasses laitières cultivées en laboratoire à la fois pour fournir les avantages nutritionnels du lait produit par les vaches et pour recréer la sensation en bouche et la saveur spécifiques que les consommateurs reconnaissent comme de vrais produits laitiers.
Aucune date de sortie commerciale n’est communiquée pour le moment, toutefois Wilk a reçu l’approbation d’un brevet aux États-Unis plus tôt cette année et un investissement de Coca-Cola en 2021. En plus des produits laitiers classiques, la startup travaille également sur le lait maternel destiné aux bébés.
La culture cellulaire comme ultime alternative pour convaincre les consommateurs que le lait végétal rebute
Tous les consommateurs ne passeront pas à un régime à base de plantes. Mais beaucoup pourraient être ouverts à l’ajout de viande et de produits laitiers sans animaux à leur alimentation, produits à l’aide de la culture cellulaire. Des aliments comme le yogourt de Wilk peuvent passer pour « authentique » et fournir des profils nutritionnels (presque) identiques aux produits d’origine animale.
Ce qui est clair, c’est que notre système alimentaire actuel doit changer. Nous sommes technologiquement capable de brasser du lait dans des laboratoires au lieu d’élever des vaches de manière industrielle. C’est un moyen de réduire les émissions de méthane, d’arrêter de tuer en masse des animaux, d’éviter la pollution et de réduire considérablement l’utilisation des terres et de l’eau.
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